Construite par l’Abbé Hyvrier, Supérieur de l’Institution dans les années 1850.
Œuvre de l’architecte Desjardins, plans dressés en 1859 en s’inspirant de la Chapelle Royale de Vincennes, antérieure à la Sainte Chapelle de Paris.
Commencement des travaux en 1860. Consacrée le 11 Juin 1864.
Stalles de Bernard.
Orgue de Joseph Merklin, inauguré en 1864.
En façade : Vierge à l’enfant de Joseph Hugues Fabisch.
Édifice de 31m40 de long sur 40 m de large construit sur crypte.
Nef unique, sans collatéraux (Chapelle Royale); le chœur occupe toute la nef. Seule la première travée sous la tribune était destinée aux personnes ne faisant pas partie de l’Institution, le clergé et les élèves occupent la nef.
Cinq travées : la 1ère sous la tribune, la 5ème à l’entrée du Sanctuaire. Restauration réalisée pendant l’été 1991.
La chapelle de l’Institution des Chartreux est un édifice de 31m40 de long sur 40m de large construit sur crypte.
Les vitraux de la chapelle des Chartreux ont été réalisés par Steinheil et Coffetier de Paris. Six verrières ornent la nef et cinq le sanctuaire.
La petite chapelle de l’Institution des Chartreux, mériterait d’être mieux connue et plus souvent visitée.
Elle est en particulier ornée de verrières d’une grande valeur esthétique réalisées sous la direction d’un professeur du Collège. Celui-ci était si modeste que les archives n’ont pas retenu son nom.
Force nous est donc de retrouver, en lisant attentivement les vitraux, les thèmes qu’il a choisi de développer dans plus de 200 médaillons qui les composent.
Il faut d’abord monter à la tribune, puis parcourir ensuite la nef et enfin avancer jusqu’au chœur pour saisir le développement de l’histoire du salut qui s’y déroule en trois étapes majeures, à savoir : l’Ancien Testament, le Nouveau Testament et la Vie à l’Église illustrée par la Vie des Saints.
De savants et subtils parallèles relient entre eux ces tableaux colorés et lumineux et nous aurons l’occasion de noter au passage les correspondances multiples qui soulignent l’homogénéité du dessein divin de salut universel. Beaucoup de ces ressemblances ont été signalées naguère par les Pères de l’Église et illustrées en particulier dans les vitraux du chœur de Bourges dont plusieurs verrières des Chartreux sont une fidèle réplique. Mais l’auteur s’est aussi inspiré largement de l’histoire de l’Église de Lyon et de celle de la Chartreuse du Lys-Saint-Esprit.
Les statues
Chemin de croix
Les commentaires des vitraux sont issus des travaux de l’Abbé Dévéraux (1935) et aux contributions des messieurs Gérard Balayn, François Bouteille, le chanoine René Breysse, Hubert Legin, André Louat, l’abbé Bruno Martin et le Père Bernard Plessy – Photographies Chantal Guédat.
Les vitraux, une catéchèse en images